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Euronext, Francfort, prochaine étape dans son tour d'Europe ?
information fournie par Investir 17/12/2025 à 09:00

euronext (Crédit:  / Euronext)

euronext (Crédit: / Euronext)

L'opérateur boursier paneuropéen a publié des comptes au titre du troisième trimestre de qualité. A cette occasion, il a revu en baisse l'estimation de sa base de coûts annuelle (hors amortissements et dépréciations) de 670 à 660 millions d'euros, soit une inflation ramenée à 6,4% par rapport aux 620,5 millions de 2024. Lors du trimestre écoulé, ces coûts ont augmenté de 7,3%, à 161,4 millions, tandis que les revenus ont grimpé de 10,6%, à 438,1 millions.

Les produits de trésorerie ont bondi de 23,8%, à 16,7 millions d'euros, en lien avec l'activité de chambre de compensation. Les membres doivent, en effet, procéder à des dépôts de garantie, et Euronext prend une marge sur ce que rapporte leur placement. Hors cet élément, les revenus ont progressé de 10,1%, à 421,4 millions.

Dette réduite

Tout compte fait, le bénéfice opérationnel est ressorti en hausse de 16,2%, à 226 millions, soit une marge de 51,6% (+ 2,5 points). Si le bénéfice net a reculé de 6,1%, à 149,7 millions, c'est en raison du décalage de l'encaissement de dividendes du troisième au quatrième trimestre. Cette correction faite, il se serait arrondi de 10%.

Surtout, le levier de la dette s'est encore réduit, à 1,5 fois l'Ebitda (excédent brut d'exploitation) ajusté fin septembre, contre 1,8 fois trois mois plus tôt. Il faut donc s'attendre à une poursuite de la croissance externe. Euronext fédère déjà les Bourses d'Amsterdam, de Bruxelles, de Dublin, de Lisbonne, de Milan, d'Oslo et de Paris. L'offre publique d'échange sur celle d'Athènes, qui s'est clôturée mi-novembre, s'est avérée un succès. Ajouter Vienne et Varsovie serait coûteux, pour des enjeux limités. La priorité semble plutôt d'étudier la reprise des marchés espagnol (appartenant au suisse Six Group), suédois (détenu par le Nasdaq) et surtout allemand.

Le chancelier Friedrich Merz a récemment appelé de ses vœux la constitution d'une sorte d'Airbus boursier pour que les entreprises européennes n'aient plus à aller se faire coter aux Etats-Unis pour lever des capitaux, comme ce fut le cas de BioNTech, Birkenstock ou Linde. Un rachat de la Bourse de Francfort est possible. Surtout si les Allemands sont invités à devenir actionnaires d'Euronext et à entrer au conseil. Ce marché boursier allemand, le Xetra, est certes un actif symbolique de Deutsche Börse, mais il n'est estimé qu'à 2,3 milliards d'euros par Oddo BHF, soit 4,4% de la valeur d'entreprise de ce groupe (52,5 milliards), très diversifié.

Nous sommes à l'achat de la valeur. Le groupe a lancé un programme de rachat d'actions de 250 millions d'euros, soit 2% de la capitalisation boursière, à exécuter entre le 18 novembre et fin mars.

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Cette analyse a été élaborée par Investir et diffusée par BOURSORAMA le 17/12/2025 à 09:00:00.

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